[vc_row][vc_column][vc_column_text]Les parfums rares — ou parfums de niche — font de plus en plus en plus d’adeptes. Lumière sur les coulisses d’une filière d’exception : la Haute Parfumerie de Provence.
Un ouvrage pour les amoureux des parfums & essences
« Parfums rares de Provence et de la Riviera » est dédié à la filière de la Haute Parfumerie de Provence. Il raconte ces spécificités, décline l’identité de ces passionnés qui la font perdurer avec soin et passion et ont contribué à bâtir sa réputation au fil des siècles.
Dédié aux amoureux de l’art du parfum rare, cet ouvrage donne des pistes d’inspiration pour choisir son parfum et présente de nombreuses fleurs, plantes et arbustes à parfum de Provence.
Porter un parfum rare
L’effluve de votre parfum murmure quelque chose de votre âme.
Las des senteurs uniformisées imposées par le diktat du marketing, nous sommes de plus en plus nombreux à nous tourner vers les parfums de niche. Pour ne pas porter le parfum de tout le monde ? Certainement. Mais également par amour pour ce savoir-faire alchimique qui transforme extraits, distillats et huiles essentielles en fragrances qui nous ressemblent.
C’est une véritable tendance de fond : nous aspirons à un retour vers la qualité, vers les produits de terroir. Et nous voulons savoir qui est derrière ce parfum qui flirte avec notre intimité au quotidien.
Un parfum artisanal
Un parfum rare — ou parfum de niche — est un assemblage créé par un « vrai parfumeur », un artisan au savoir-faire empirique patiemment acquis qui construit autour d’une matière première noble pour la sublimer.
C’est aussi un parfum qui met en valeur les terroirs dont sont issues les essences.
La Provence, terroir de parfums
Depuis des siècles, la Provence consacre une partie de son terroir à la culture des plantes à parfums, le climat doux et ensoleillé ainsi que la géologie de la région étant propices à la culture. En particulier dans la région de Grasse, capitale mondiale du parfum, mais aussi dans l’arrière-pays.
Au fil du temps, les différents acteurs de la filière ont su tirer parti de ce terroir pour sélectionner et faire perdurer les meilleures variétés. Ils ont acquis une expertise pointue en matière de culture.
Aujourd’hui, une poignée d’irréductibles se bat pour réhabiliter la culture d’essences traditionnelles nobles trop souvent abandonnées aux appétits de la promotion immobilière…
Un petit monde peuplé de passionnés
« Parfums rares d’exception de Provence et de la Rivera » vous ouvre les porte des Maisons de parfums, créatrices de fragrances rares d’exception. Il vous convie à la rencontre des passionnés qui œuvrent pour la filière de la Haute Parfumerie de Provence : cultivateurs, distillateurs et artisans parfumeurs.
Parmi eux :
- Edmond Roudnitska , maître parfumeur. Né à Nice, il voue sa vie au parfum et élabore de nombreuses créations pour des grandes marques — Dior, Rochas, Hermès,… —. « Il faut que les effluves nous portent vers de la « haute couture » olfactive et non pas tomber dans un vulgaire accessoire de mode qui deviendrait banal».
- Mona di Orio, parfumeuse indépendante, porte-drapeau du raffinement et de l’excellence. À l’âge de cinq ans, elle crée son premier « parfum » en mélangeant des pétales de rose du jardin avec de la citronnade ! En 2007, elle reçoit le prix Sunday Times de la Meilleure Créatrice. Elle étudiera et travaillera pendant 15 ans avec le Maître Edmond Roudnitska dans son laboratoire près de Grasse.
- Pascal Rolland : ancien liquoriste, il réintroduisit l’absinthe en France en 1999. Il devient parfumeur par passion et fonde la maison Absolument Parfums.
- Marc-Antoine Corticchiato, créateur de la maison Parfums d’Empire, doctorant et titulaire d’un diplôme de troisième cycle de parfumeur de l’École Internationale de Parfumerie de Versailles (l’ISIPCA).
Quelques plantes à parfums rares
D’après le chercheur Jacque Mouchotte, la rose centifolia, appelée également « rose de mai », « rose de Provence » ou « rose de Grasse » est si concentrée qu’il faudrait cinq fois plus de roses modernes pour obtenir la même quantité d’extrait.
La tubéreuse dont la note d’absolue est différente selon que l’on distille en début ou en fin de journée. Odeur capiteuse et persistante.
La sarriette, « herbe de l’amour » pour le poète latin Martial à l’arôme puissant et piquant, et à laquelle on prête des vertus aphrodisiaques au XVème siècle.
Arbuste d’origine tropicale, le myrte était le symbole de symbole de Vénus, déesse de l’amour chez les romains qui lui prêtaient des propriétés de protection contre certaines maladies, à tel point qu’il s’en ceignaient le ventre.
L’auteure
Après des études de gemmologie et un cursus à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Soraya Bouvier Feder devient antiquaire en 1989. Elle se spécialise dans la parfumerie et les bijoux vintage. Depuis de nombreuses années, elle intervient comme conférencière, dans des écoles de parfumerie et lors d’évènements liés au monde de la mode. Elle est l’auteure de trois autres livrés publiés entre 2000 et 2013. « Parfums rares de Provence et de la Riviera » est son quatrième opus.
Crédits photos : Jacques Choi, les senteurs de Claut
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