Bâtir pour un archange…
… c’est bâtir une citadelle, destinée à s’exercer aux mêmes batailles que celles de l’archange, combattant la paix.
… c’est construire un palais destiné à la justice. Là, inspiré par l’archange avocat suprême, on devient chercheur de comportements plus justes et plus vrais.
… c’est une école de sagesse. Son programme : « connais-toi toi même », devenu chrétien, vise toutes les zones de la personnalité humaine.
… c’est édifier un sanctuaire, pour dilater l’âme. Prendre pour modèle Mikaël, « qui est comme Dieu », c’est imiter Dieu.
Les architectes montois étaient animés par l’esprit bénédictin et par l’esprit michaelien. Ils ont modelé les volumes bâtis, les ont pétris, sculptés, leur donnant ainsi un sens spirituel. La construction devenait alors de l’Architecture. Elle se mit à parler de tendresse, de sérénité, de vigueur, d’harmonie, de transcendance.
La présentation de cet ouvrage tend à revaloriser le rôle de l’environnement architectural, mais aussi à rêver au potentiel de l’architecture à venir.